Sans dessus Dessoubre

Prenez le temps d’explorer l’incroyable cirque de Consolation avec sa cour entourée par le monastère erigée en 1673, ses dépendances et la chapelle Notre-Dame de Consolation, construite en 1682, et site classé aux Monuments historiques en 1913. Un lieu incroyable surplombé par de hautes falaises qui invite à l’évasion.

Profitez-en pour aller voir la cascade du Lançot, tumultueuse et impressionnante en cas de fortes précipations ou d’orages, et la source du Dessoubre.

Construite une première fois en 1541, la chapelle Sainte-Radegonde aurait protégée la population d’une épidémie de peste. Détruite à la Révolution, elle fut reconstruite en 1854. 100 ans plus tard, les habitants de Vennes, érigèrent l’autel à gauche de la chapelle. La chapelle domine le val de Vennes.

À l'abri du légendaire tilleul quatre fois centenaire se trouve la Fontaine Ronde. Elle est construite sur les plans de l'architecte bisontin Alphonse Delacroix en 1851, date que l'on retrouve sur le linteau de l'entrée en chiffres romains.

La Fontaine Ronde de Loray est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 6 mars 1979.

Pierre Gardien arrive au village de Plaimbois-Vennes en 1747. Ayant connu un passé famillial tragique, il se retire dans une grotte de la vallée de la Rêverotte. Il devient ermite et vit de cette façon pendant 45 ans. Durant tout ce temps, il fabrique pour les habitants de l’amadou (ce qui lui vaut plus tard le nom de Pierre Lamadou), c’est-à-dire des tranches de champignons séchés, qui sont à l’époque dans la région indispensable pour s’éclairer ou allumer un feu. Avec le bois des tilleuls, il sculpte christs et vierges là encore d’une façon désintéressée. Il décède à 80 ans en 1792, est inhumé dans l’église, sans inscription, et une croix est érigée au-dessus de la grotte au bord de la falaise. On y grave : « À la mémoire de Pierre Lamadou, étranger il fut notre hôte, son nom dit nos souvenirs, ce monument notre reconnaissance ».

Depuis ce belvédère, on peut observer les belles sapinières de la vallée sauvage de la Rêverotte.

Au Moulin de Vermondans, une résurgence donne naissance à un affluent de la Rêverotte, agrémenté de l'une des plus belles cascades tufières de la vallée. Au cours de leur circulation souterraine, les eaux se chargent en carbonates de calcium. À leur sortie, il se produit un dégagement de dioxyde de carbone et une précipitation des carbonates sous forme de dépôts appelés « tufs » ou « travertins ». Certaines algues et mousses accélèrent le phénomène au travers de l'activité photosynthétique.

Entre Plaimbois-Vennes et Pierrefontaine, se situent la cascade, le ruisseau et le moulin de Vermondans.

C’est depuis le XIVe siècle que ce moulin existe. Quatre autres usines utilisent pendant plus de 400 ans la force hydraulique du ruisseau. Une scierie complète l’ensemble de l’activité sur place, mais elle est incendiée en 1945.

La Rêverotte est une rivière au débit irrégulier qui serpente le val de Martinvaux, et traverse les communes de La Sommette, Plaimbois-Vennes, Pierrefontaine-les-Varans et Bretonvillers. La Rêverotte était dans l’ancien temps une source de travail pour les habitants de Loray : scieries et moulins s’étendaient le long de la rivière. D’ailleurs, de nombreuses habitations se trouvaient au bord de la rivière.

Gigot est au confluent de la Rêverotte et du Dessoubre. En passant les ponts, cherchez les truites, il y en a !
Ce sont des rivières de première catégorie avec des parcours de pêche réputés pour les truites et les ombres.
Le Dessoubre prend sa source dans le cirque de Consolation et se jette dans le Doubs à Saint-Hippolyte. La rivière peut être tour à tour impétueuse ou sereine.

De Consolation où il prend sa source, à Saint-Hippolyte où il se jette dans le Doubs, le Dessoubre anime une vallée pittoresque de 33 km où chantaient autrefois de nombreux moulins à aubes. Aujourd’hui, la vallée offre une richesse environnementale exceptionnelle et des paysages authentiques.