Le grand tour du patrimoine castelmontois

La ligne du Tacot est une ancienne ligne de chemin de fer reliant Besançon à Pontarlier et ayant fonctionné durant la première moitié du XXe siècle. Quelques villages gardent encore les traces de leurs anciennes gares.

L'église Saint-Georges date de 1863. La flèche du clocher a été érigée en 1874. Le 12 août 1958, un violent orage s'est abattu sur le village et un formidable coup de vent a fait tomber le clocher de l'église. Depuis ce jour, le toit de l'église ne comporte plus de flèche.

C'est au XIIIe siècle, en 1231, qu'Amédée de Neuchâtel, seigneur de Montrond, fit fortifier la butte du village, alors que le château de Cléron ne sera construit que 100 ans plus tard ! Le mont Rond était alors un lieu idéal pour une protection naturelle, et surtout, pour bien voir au loin... En 1492, l'archiduc Maximilien d'Autriche, qui devint empereur de Germanie, fut invité à festoyer au château pour les fêtes de Noël. Un gros évènement puisqu'il vînt accompagné de 8000 personnes... Sacrée tablée pour mangeailler !

Découvrez l'histoire du karst, en visitant le sentier karstique situé dans le village voisin des Monts-Ronds.

Le nom de ce gouffre est inspiré d'une légende locale médiévale.

Cette grotte est très fréquentée par les spéléologues.

Cette mare a été restaurée par les élèves apprenant l'aménagement paysager au lycée François Xavier de Besançon. Depuis, elle offre gîte et couvert à de nombreuses espèces ! Lesquelles observez-vous ? N'ayez crainte, approchez ! La discrétion est de mise pour de meilleures observations...

Un sol gorgé d'eau ou très sec, pas facile comme mode de vie ! Certaines espèces se sont bien adaptées à ces milieux particuliers : les pelouses marneuses. En fleurez-vous les bonnes odeurs ?

Ici, la plantation d’épicéas encore présente en 2019, a fait l’objet d’une coupe sanitaire afin d’éliminer les arbres dépérissants… Une fois les épicéas récoltés, la commune, en partenariat avec le lycée agricole de Dannemarie-sur-Crête, a fait le choix d’une replantation. Diverses essences dites précieuses ont ainsi pris place : chêne sessile, érable sycomore, merisier, tilleul à grandes feuilles et alisiers blanc et torminal.

Au début du siècle, on pouvait encore admirer « la grande tour » haute d'environ 10 mètres. Vétuste, elle s'effondra en février 1935 et les restes menaçants ont été abattus plus tard par les villageois.

Mirez le paysage autour de vous... et imaginez-le tout recouvert de forêt, comme par le passé. Cela a bien changé ! C'est pour l'agriculture et pour les ressources que les villageois ont commencé à couper la forêt. Les haies en sont la relique, elles permettent protéger les villages et séparer les champs. On appelait émondeur celui qui s'occupait d'édifier et d'entretenir ces haies. Quand surgit la peste en 1348, elles fournissaient alors les ingrédients pour les potions guérisseuses.